Intégrer notre école

Erasmus+

Au travers de ses diverses formations, l'École Supérieure de Praxis Sociale permet à ses étudiants mais également à ses personnels de pouvoir bénéficier d'une expérience à l'étranger pour enrichir leurs compétences et leurs savoir-faire.

L’Ecole Supérieure de Praxis Sociale a obtenu la charte Erasmus+ pour l’enseignement supérieur pour la période 2021-2027 !

Si l’ISSM et le CFEJE étaient engagés depuis de nombreuses années dans des activités et programmes européens, Erasmus notamment, l’actualisation de la charte Erasmus représente l’opportunité pour Praxis de renouveler sa politique Erasmus dans un nouveau cadre institutionnel. Cette charte permet enfin de redynamiser notre stratégie d’internationalisation et de modernisation institutionnelle.

Cette politique Erasmus et plus largement la dimension européenne de la Praxis sont dictées avant tout par sa situation géographique unique, dans le Rhin supérieur, au carrefour de 3 pays, la Suisse, l’Allemagne et la France, de trois régions, le canton de Bâle, le land du Bade-Wurtemberg et l’Alsace.

L’histoire singulière de l’Alsace, terre de migrations, a également façonné une culture métissée qui se décline notamment au niveau linguistique par l’attachement au dialecte alsacien. Le 1er Janvier 2021, les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ont fusionné pour former la Collectivité Européenne d’Alsace (CEA). Celle-ci dispose désormais de compétences spécifiques en matière de coopération transfrontalière et linguistique. Sa création constitue une véritable reconnaissance des spécificités du territoire alsacien et de son ancrage rhénan et européen.

De ce fait, depuis 30 ans désormais, l’ESPS s’est engagée de manière volontariste dans la coopération transfrontalière à travers le développement d’une Confédération des Ecoles Supérieures en Travail Social de  la Regio nommé RECOS regroupant les centres de formation en travail social d’Alsace, du nord-ouest de la Suisse et du sud du pays de Bade. Ce réseau offre aux étudiants en travail social la possibilité de participer à un programme complémentaire commun en travail social.

 

En outre, la participation de l’ESPS au programme Erasmus+, depuis une quarantaine d’année désormais, a permis de s’inscrire dans une démarche continue d’amélioration de la qualité des mobilités des étudiants et professionnels. Plus largement, elle a soutenu la modernisation et l’internationalisation de notre établissement. L’ouverture de celui-ci, au-delà des accords bilatéraux Erasmus, se décline aujourd’hui dans des partenariats nombreux et vivants avec par exemple :

  1. L’université de Syracuse aux Etats-Unis (EU, NY)
  2. L’Ecole nationale des travailleurs sociaux spécialisés (ENTSS) de Dakar au Sénégal
  3. Le réseau des villes laboratoires du Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales et discriminations (CREMIS) au Québec, avec les Universités de Sienne (I), Barcelone et la Fédération des services sociaux de Bruxelles (B)
  4. L’Université libanaise à Beyrouth (Liban)
  5. L’Université de Montréal (UDM) ainsi que les collèges d’enseignement général et professionnel (CEGEP) d’Ahuntsic et de Montmorency au québec
  6. Un séminaire annuel binational sur les politiques sociales Belgique-France (avec la KH Leuven et l’école de travail social de Charleroi)
  7. Le Forum Bruxelles contre les inégalités (B)

 

La participation et l’implication de chacun des acteurs (étudiants, personnels enseignants et non-enseignants) de la Praxis aux activités internationales est par ailleurs au cœur du projet de l’établissement. Chaque étudiant lors de son parcours de formation est invité à passer une frontière que ce soit dans le cadre d’une mobilité longue ou d’un évènement pédagogique plus ponctuel.

La professionnalisation est la mission principale de la Praxis, notre établissement adhère en ce sens pleinement au projet du travail social tel qu’édicté en 2017 par le Haut Conseil en Travail Social (HCTS) : celui-ci vise “à permettre l’accès des personnes à l’ensemble des droits fondamentaux, à faciliter leur inclusion sociale et à exercer une pleine citoyenneté. Dans un but d’émancipation, d’accès à l’autonomie, de protection et de participation des personnes, le travail social contribue à promouvoir, par des approches individuelles et collectives, le changement social, le développement social et la cohésion de la société.”. Il nous semble donc qu’il existe des affinités profondes entre le projet de la Praxis et le projet Erasmus, les valeurs qu’il porte, notamment celles de l’inclusion et de l’engagement et de la citoyenneté.

 

Convaincu de la pertinence de ce projet, l’ISSM a initié le développement d’un consortium Erasmus dès 2016 avec le CFEJE Mulhouse, l’Institut Régional en Travail Social (IRTS) de Franche-Comté, l’IRTS Lorraine, l’Institut Régional Supérieur du Travail Educatif et Social (IRTESS) de Bourgogne. L’accréditation du Consortium social des 4 frontières (CS4F) a été accordé en 2018 et le consortium s’est agrandi avec l’intégration de l’Institut du travail social de Tours en 2019 et de L’Ediac Formations de Strasbourg en 2020. Le CS4F, coordonné par l’ESPS prépare aujourd’hui à 25 diplômes, représente plus de 10000 étudiants, 400 personnels et 25 partenariats internationaux. Il permet d’atteindre une masse critique suffisante pour développer l’attractivité des établissements membres et également de mutualiser les moyens dans l’optique du développement de la qualité des actions qui sont menées dans son cadre.

Coordonné par la Praxis, le CS4F a pour ambition d’affirmer la dimension européenne et internationale des formations sociales et du travail social et, grâce au partage des bonnes pratiques, permettre le développement des mobilités des étudiants et des professionnels. Il favorise également une dynamique au sein des établissements membres de ce réseau à travers la mutualisation des ressources, créant une culture européenne commune. Le consortium souhaite constituer un atout majeur de professionnalisation des étudiants d’une part en augmentant leur employabilité à travers l’acquisition de compétences linguistiques et citoyennes et des personnels d’autre part en permettant l’actualisation des connaissances et des innovations pédagogiques.

 

Enfin, la stratégie de développement international du consortium s’inscrit dans le droit fil des principes adoptés par l’Union Nationale des Associations de Formation et de Recherche en Intervention Sociale qui affirme la volonté de « développer une mission de service public de formation dans un cadre international, européen, national et régional : contribuer aux politiques européennes de l’Etat et des collectivités territoriales (…) en inscrivant nos formations professionnelles dans les cadres de qualification reconnus au plan international et européen».

  • La mobilité étudiante

    Ouvrir ou fermer

    • ‍Une période d’étude, d’une durée comprise entre 3 et 12 mois, à l’étranger dans un établissement d’enseignement supérieur – EES – partenaire. La période d’étude à l’étranger doit faire partie du programme d’étude de l’étudiant et se faire dans un EES titulaire de la charte Erasmus+
    • Un stage à l’étranger dans une association, entreprise ou collectivité territoriale d’une durée comprise entre 2 et 12 mois. La durée maximale de mobilité ne pourra excéder 12 mois sur la durée du cycle d’étude.

    L’étudiant qui réalise une mobilité Erasmus + dans le cadre de sa formation se voit attribuer une bourse par le Consortium.

    Pour préparer votre mobilité, veuillez-vous rendre sur la page dédiée du site du consortium social des 4 frontières.

  • La mobilité des personnels

    Ouvrir ou fermer

    ‍Les personnels enseignants et non-enseignants peuvent mener les activités suivantes :

    • Une période d’enseignement : cette activité permet au personnel enseignant des EES ou au personnel d’organismes privés ou publics d’enseigner dans un EES titulaire de la charte Erasmus+ et partenaire du consortium. Cette période comprend 8 heures d’enseignement minimum pour les personnels des EES, sans durée minimale pour les membres d’organismes privés ou publics.
    • Une période de formation : cette activité, d’une durée comprise entre 2 jours et 2 mois, soutient le développement professionnel du personnel enseignant et non enseignant des EES sous la forme d’activités de formation à l’étranger, à l’exception des conférences, et de périodes d’observation en situation de travail/formations dans un EES partenaire ou dans une autre organisation pertinente à l’étranger.

    Le consortium attribue aux membres du personnel une bourse de l’UE en guise de participation à leurs frais de voyage et de séjour pendant leur période à l’étranger.