Intégrer notre école

Inauguration du centre de ressources documentaires

L’Ecole Supérieure de Praxis Sociale, née de la fusion de l’Institut Supérieur Social de Mulhouse et du Centre de Formation d’Educateurs de Jeunes Enfants, a inauguré son nouveau Centre de ressources documentaires le 6 décembre 2019.

Un seul fonds documentaire

Le centre de ressources documentaires (CRD) rassemble désormais les fonds des deux écoles, et couvre notamment les champs de la petite enfance, de la protection de l’enfance, des politiques sociales, du handicap, de la sociologie, de la psychologie, de la précarité etc.

Un fonds spécialisé en sciences humaines et sociales unique dans le Haut-Rhin, composé de 7500 livres, 53 revues spécialisées (et 122 revues numériques), une trentaine de dictionnaires, une centaine de DVD et plus de 1000 mémoires des étudiants en formation d’assistant de service social, d’éducateurs de jeunes enfants et d’éducateurs spécialisés. Les 30 000 références qui composent ce fonds sont accessibles en ligne grâce à la nouvelle base de données du CRD.

Un nouveau lieu pour une meilleure qualité de travail

Fort de ce contenu, ce nouveau lieu a su s’adapter aux besoins en offrant des espaces de travail lumineux et confortables, un nouvel équipement informatique et des horaires d’ouverture étendus.
Ouvert aux étudiants et aux stagiaires en formation à l’école, le CRD l’est aussi pour les travailleurs sociaux, en vacation on non à l’école, parce que nous pensons que l’accès au savoir et à la connaissance doit dépasser la temporalité du temps de la formation.

Des documentalistes aux multiples fonctions

Deux professionnels sont présents pour assurer une ouverture quotidienne, aider aux recherches documentaires et accompagner à la maitrise des compétences informationnelles.
Pour Mathilde Hidot et Salem Drici, documentalistes, leur mission est « De transmettre aux apprenants des clés et des outils pour être autonomes dans la recherche documentaire et dans la compréhension des références qu’ils trouvent. Une pensée ne peut se construire qu’à partir de sources clairement identifiées. Notre fonction est de les aider à être des acteurs et
des citoyens éclairés et avertis, dans la recherche d’information mais aussi face au flot d’informations qui nous inondent ».

Être documentaliste dans un centre de formation c’est être au carrefour de différents publics : des apprenants, des intervenants, des travailleurs sociaux mais aussi l’équipe de formateurs et la direction de l’école. « Il s’agit ainsi pour nous de répondre à une demande variée et d’être en veille sur de multiples sujets pour apporter la meilleure réponse possible » selon Salem Drici.

Apprendre sans oublier le plaisir de lire

Si le centre de ressources documentaires est un lieu propice au travail, à la découverte et à l’acquisition de connaissances, il est aussi dédié au plaisir de lire : « Nous fêtons la 10e année de notre action « Coup de coeur littéraire ». Porté par les documentalistes de l’école, elle est organisée en partenariat avec l’école supérieure européenne de l’intervention sociale (ESEIS), deux structures sociales mulhousiennes : l’association d’aide aux sans-abris (ALSA) et l’association chrétienne de coordination, d’entraide et de solidarité (ACCES), ainsi que deux structures strasbourgeoises : Horizon amitié et le service de prévention spécialisée de Cronenbourg.

La volonté de cette action est de permettre la rencontre entre différents publics (étudiants, stagiaires, personnes accompagnées, travailleurs sociaux, documentalistes) autour du même objet : la littérature. Cinq romans/récits sont sélectionnés autour d’une thématique et sont à lire par tous les participants. Une rencontre en avril rassemble la centaine de jurés littéraire et leur permet, durant deux heures, de débattre, de confronter leurs points de vue et de choisir leur Coup de coeur ! Chacun a la même place et la même peur : exprimer son opinion devant le groupe, surtout quand on n’est pas d’accord avec son voisin. Peu importe le choix final, c’est le plaisir de lire qui gagne. Des personnes viennent nous remercier de leur avoir remis le pied à l’étrier de la lecture, c’est notre plus belle récompense. Et finalement notre principale mission. J’aime à penser que parmi tous les livres édités il y en a au moins un pour chacun d’entre nous » conclut Mathilde Hidot.